La Loi du 27 août 2015 sur la Transition Énergétique pour la Croissante Verte, permet d’intensifier les aides à l’attention des personnes aux revenus modestes. Les objectifs sont de permettre de rénover 500.000 logements par an à compter de 2017, dont au moins la moitié serait occupée par des ménages aux revenus modestes, permettant ainsi de réduire la précarité énergétique de 15 % d’ici à la fin 2020. Pour ces ménages à revenus modestes, il existe des aides, principalement dans le cadre du programme ANAH « Habiter Mieux », dont l’octroi se fait en fonction de plafonds de ressource, et de l’atteinte d'un certain seuil de gains énergétiques après travaux.
Ces subventions sont étudiées de manière individuelle et sont les suivantes :
Subventions de l’ANAH si les travaux engendrent un gain énergétique après travaux supérieur à 25% pour un propriétaire occupant ou supérieur à 35 % pour un propriétaire bailleur. Les subventions de l'ANAH accordées dans le cadre du programme Habiter Mieux constituent le dispositif français principal. Le budget de l'ANAH a été fixé à 1,4 milliards pour 2020, en hausse de 12%. Cette augmentation servira entre autre au financement de la nouvelle aide financière pour la rénovation énergétique : MaPrimeRénov’.
Subventions de la CNAV pour les personnes affiliées à la CNAV et sous conditions de ressources.
Caisses complémentaires de retraite (sous condition d’affiliation): elles sont proposées par l'AG2R, l'IRCANTEC, MALAKOFF MEDERIC...
Le Crédit d'Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) : depuis le 1er janvier 2020, le CITE a été réformé. Il est accessible aux ménages aux revenus les plus élevés, il est attribué en fonction de la nature des travaux à réaliser. A partir du 1er janvier 2021, il sera supprimé au profit de la subvention "MaPrimeRénov'" et du dispositif "Habiter Mieux Sérénité". Aides communales, départementales ou régionales. Dans le cadre de travaux d’économies d’énergie, certaines communes exonèrent temporairement de taxe foncière les propriétaires ayant réalisé des travaux engendrant des économies d’énergie (Art 1383-0B du CGI). Pour savoir si votre commune accorde cette aide, il convient de contacter votre mairie. La Ville de Paris octroie une aide au Syndicat des Copropriétaires si le programme de travaux permet un gain énergétique supérieur à 35 %.